samedi, juillet 28, 2007

Ma lecture de vacance de juillet: AFTER LACAN




L'ABC de la psychanalyse. Apollon, Bergeron, Cantin.
On y explique le plus clairement du monde ce qu'il y a dans notre inconscient.
Ce qui nous différencie des animaux; le langage, l'impossible jouissance "totale".
Ce qui différencie le masculin du féminin; la procréation, la jouissance en lien avec le phallus et l'éthique masculine.
Ce qu'est le signifiant dans l'autre scène.
Ce que réalise le travail du rêve et la jouissance dans le traitement du psychotique.
Ce que dit la lettre du corps, la construction du symptôme.
Ce que dit la perversion chez l'obsessionnel (on en apprend un peu plus sur l' homosexualité)
Ce que dit la perversion chez l'Hystérique (on en apprend sur les troubles de la personnalité)
Comment se fait le travail de la jouissance dans le couple "pervers-hystérique" (on en apprend sur la violence conjugale)
Comment comprendre le travail artistique "ultra-violent" (on en apprend un peu sur Yukio Mishima)

Pour moi, c'est impossible lire ce genre de lecture dans le bruit ou le divertissement trop facile de la ville. Huit jours dans le bois à rouler à vélo, à lire et à regarder les animaux fût propice à mon épanuissement personnel. Des photos suivront bientôt. Restez accroché, ça viendra!

jeudi, juillet 19, 2007

Sens et connaissance en psychanalyse



" La psychanalyse, on l'aime ou on ne l'aime pas ". Les arguments de la critique savante du freudisme rejoignent, sur ce point, les propos communs tenus à l'égard de la psychanalyse. Les partisans invoquent l'expérience unique des cures et l'éclairage que donne l'étude de l'inconscient. Les détracteurs critiquent la méthode de cette discipline, ni philosophie, ni science à leurs yeux. Ce livre a pour intention de dépasser cette opposition, en prenant appui sur une thèse centrale de Freud : la cure. C'est tout l'enjeu d'une discipline qui, par ses propres choix, subordonne sa volonté " de faire science " aux conditions et au besoin de faire sens.

C'est la référence de Yannick, un collègue de l'école freudienne de psychanalyse.
Il se passionne pour le sujet tout autant qu'il l'a déjà fait pour le vélo de route.

lundi, juillet 16, 2007

Visite chez les indigènes



Le petit prince, un ami que je nomme ainsi, revient d'un voyage chez les indigènes au fin fond de l'équateur.
Il dit que ça fait seulement 30 ans qu'ils sont en lien avec la civilisation.

Regardez la photo, on peut voir que, même s'ils sont en pleine cérémonie, il y a des traces de "cadeaux de touristes" très visibles. Il m'a raconté que les compagnies pétrolières donnent des scies à chaînes, des quatre roues et autres bidules à gaz pour faire appraître des besoins énergétiques en pétrole afin de se monter une nouvelle clientèle.

On arrêtes pas le "progrès" diront certains!

dimanche, juillet 08, 2007

Ils nous regardent...



Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi on se donne le droit de détruire l'avenir de la planète comme ça?
Au nom de quoi? De notre confort?

Toute cette énergie que l'on gaspille pour se divertir, est-ce vraiment nécéssaire?
Chaques gestes de non respect envers l'environnement nous rend coupable de ce qui arrive dans la crise planétaire actuelle.

Je me responsabilise dans ma consommation responsable.
Rappelez-vous des 3R:
Recyclage. Réutilisation. Réduction à la source!

Bon festival d'été de Québec!

lundi, juillet 02, 2007

Une partie de la réponse Marcou



J'ai pensée t'écrire sur mon blog, une partie de ma réponse à ta quête de savoir (déterminer ce qui différencie l'approche cognitivo-comportementale de la psychanalyse).

Nous parlons ici du fantasme qui régit nos vies comme des esclaves.
Fondamentalement, on a horreur de notre fantasme.
Ce qui nous mène, c'est le désir de vivre ce fantasme.
Tout se passe dans l'inconscient.

En psychanalyse, quand tu le sais, tu as le choix de continuer la répétition et en prendre ton pied ou prendre une décision éthique qui te changera à tout jamais dans le lien social.

Pour un psychanalyste, ce nouveau lien social te permettra d'accueillir le "sujet" et donc le traiter. C'est la vérité du sujet.

En thérapie cognitivo-comportemental, tu "rationalises, déplace" (n'écoute pas ce que l'inconcient te dit) les symptômes pour te permettre de continuer à jouir de tes symptômes.

Voilà, c'est à peu près ça.