vendredi, décembre 28, 2007

Le 31 décembre 2007





"Happening du jour de l'an" chez Go_girl et chef Lionne
après le spectacle du Carré d'Youville

Bienvenue à tous mes ami(e)s et à ceux de Ly!

jeudi, décembre 20, 2007

Joyeux Noël à tous mes ami(e)s! Vous savez qui vous êtes!



Je vous offre la prière que je récitais à cinq ans.

"Seigneur Jésus, faites que les personnes que j'aime demeurent heureuses et protéger les des dangers de la vie.
S'il-vous plaît Seigneur, ayez pitié des niaiseries qu'ils peuvent faire car elles ne savent pas ce qu'elles font comme tu le dis si bien dans le Notre Père. Merci de penser à moi en me laissant entier tous mes membres ainsi que mon esprit libre!

Seigneur Jésus, si tu pouvais t'occuper aussi des pauvres qui souffrent dans le silence, ils en ont grand besoin..."

Marie-Josée, 5 ans
(avec une jambe cassée par une journée de ski avec mon père)
décembre 1977

p.s. Père Noël, si tu pouvais me donner ce que je voudrais, je prendrait bien la caravane jaune de "Barbie".

lundi, décembre 10, 2007

Merci pour la belle journée de ski de bosses hier



Gros mal de dos ce matin....mais bon, c'est pour une bonne cause.
Salutation à mes deux "partners-skieurs" (P-A & Marcou)!
Bonne journée de moins vingts degrés (excellente nouvelle pour les pistes du Massif)

dimanche, décembre 02, 2007

T-DANCE chez Go_Girl & Chef Lionne



WOW!!!!!
Merci à aux danseurs éclatés et énergiques du "T-Dance!"
Le meilleur "dancefloor" depuis "belle lurette"!
Extraordinaire participation; encore une fois, milles fois merci!!!

vendredi, novembre 30, 2007

"Play it again" une chorégraphie de Danièle Desnoyers



Qui est l'autre? Comment le regarder?

J'ai réellement appréciée la performance sensible des danseurs esthétiquement désarticulés.
L'intensité de Clara Furey (oui oui la fille de Carole Laure) m'a particulièrement fait rire.
Je retiens également l'ingéniosité (l'utilisation du piano à queue pour inventer un nouvel instrument de musique) de Jean-François Laporte.
Bref, une bonne soirée entres amies en stimulante compagnie dansante.

jeudi, novembre 29, 2007

Socrate au trubunale à Athène 400 ans avant Jésus


Je ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s'en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d'une manière persuasive; et cependant, à parler franchement, ils n'ont pas dit un mot qui soit véritable.

Mais, parmi tous les mensonges qu'ils ont débités, ce qui m'a le plus surpris, c'est lorsqu'ils vous ont recommandé de vous bien

[17b] tenir en garde contre mon éloquence ; car, de n'avoir pas craint la honte du démenti que je vais leur donner tout à l’heure, en faisant voir que je ne suis point du tout éloquent , voilà ce qui m'a paru le comble de l'impudence, à moins qu'ils n'appellent éloquent celui qui dit la vérité. Si c'est là ce qu'ils veulent dire, j'avoue alors que je suis un habile orateur, mais non pas à leur manière; car, encore une fois, ils n'ont pas dit un mot qui soit véritable; et de ma bouche vous entendrez la vérité toute entière, non pas, il est vrai, Athéniens, dans les discours étudiés, comme ceux le mes adversaires, et brillants de

[17c] tous les artifices du langage, mais au contraire dans les termes qui se présenteront à moi les premiers; en effet, j'ai la confiance que je ne dirai rien qui ne soit juste. Ainsi que personne n'attende de moi autre chose. Vous sentez bien qu'il ne me siérait guère, à mon âge, de paraître devant vous comme un jeune homme qui s'exerce à bien parler. C'est pourquoi la seule grâce que je vous demande, c'est que, si vous m'entendez employer pour ma défense le même langage dont j'ai coutume de me servir dans la place publique, aux comptoirs des banquiers, où vous m'avez souvent entendu, ou partout ailleurs, vous n'en soyez pas surpris, et ne vous emportiez pas contre moi; car c'est aujourd'hui la première fois de ma vie que je parais devant un tribunal,

[17d] à l'âge de plus de soixante-dix ans; véritablement donc je suis étranger au langage qu'on parle ici.

mercredi, novembre 14, 2007

Peakafeller



Son nouvel album "outside the box" vient de paraître sur l'étiquette milagro record.
Je viens tout juste de me procurer la galette de ce dj bien connu du circuit des clubs de Québec.
Sans réinventer la roue, il apporte une énergie qui lui est propre et je dirais qu'il est notre "dj champion" à Québec.

Dans la pochette, on peut lire: "Make art not war - Make music not war"

Un opus intéressant pour les amateur de musique énergique.

samedi, novembre 10, 2007

Le transfert, mon nouveau thème de travail


Je vous cite Lacan

1957 - L'instance de la lettre dans l'inconscient

"C'est dans une mémoire, comparable à ce qu'on dénomme de ce nom dans nos modernes machines-à-penser (fondées sur une réalisation électronique de la composition signifiante), que gît cette chaîne qui insiste à se reproduire dans le transfert, et qui est celle d'un désir MORT. / C'est la vérité de ce que ce désir a été dans son histoire, que le sujet crie par son symptôme"

"C'est aussi pourquoi la psychanalyse seule permet de différencier, dans la mémoire, la fonction de remémoration. Enracinée dans le signifiant, elle résout, par l'ascendant de l'histoire dans l'homme, les apories platoniciennes de la réminiscence."

Regard "manga-NASA" de l'Antartique


dimanche, novembre 04, 2007

samedi, novembre 03, 2007

Il y a 230 ans Mozart disait:



"Je ne peux écrire en vers : je ne suis pas poète. Je ne peux distribuer des phrases assez artistiquement pour leur faire produire des lumières et des ombres : je ne suis pas peintre. Je ne peux non plus exprimer par des signes et des pantomimes mes sentiments et mes pensées : je ne suis pas danseur. Mais je le peux par les sons : je suis musicien."

W.A.Mozart
8 novembre 1777

Réflexion scientifique


La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements. Cette alliance s'est trouvée brisée au XVIIe siècle, avec l'apparition de la méthode expérimentale et le développement des sciences positives. Depuis cette époque, la science et la philosophie n'ont cessé de s'éloigner l'une de l'autre.
Cette séparation n'a pas seulement dissocié ce qui était autrefois réuni, mais a bouleversé de fond en comble le sens même du projet scientifique. Abandonnant l'idéal de connaissance pure ou désintéressée, la science s'est lancée dans une vaste entreprise de transformation, c'est-à-dire de domination du monde. Elle se rapproche de plus en plus de la technique, au point qu'on la désigne parfois aujourd'hui sous le nom de techno-science. La science moderne semble en passe de réaliser le rêve cartésien de rendre l'homme comme « maître et possesseur de la nature ». Elle devient à ce titre le dépositaire de tous les espoirs de l'humanité, qui attend d'elle ce que la philosophie n'a pas réussi à lui offrir, c'est-à-dire son bonheur ou plutôt son bien-être matériel.
Ayant investi peu à peu tous les secteurs de la réalité, cette science, conquérante et sûre d'elle-même, place la philosophie dans une situation inconfortable. Quel domaine lui reste-t-il, en effet, si tout le connaissable, la matière comme l'esprit, se trouve réparti entre les diverses disciplines scientifiques ? La philosophie devient littéralement sans objet, et son existence dangereusement compromise. Plus proche de l'opinion que du savoir, elle semble n'être qu'une survivance du passé, un résidu voué à disparaître, absorbé par le progrès scientifique. C'est du moins l'avis des positivistes et des scientistes, qui voient dans la philosophie cette « partie de la connaissance humaine qui n'a pas encore réussi à revêtir les caractères et à prendre la valeur de la science ». La métaphysique constitue ainsi, aux yeux de Comte, une sorte de « maladie chronique naturellement inhérente à notre évolution mentale et individuelle ou collective, entre l'enfance et la virilité », entendons entre l'enfance de l'esprit théologique et la virilité de l'esprit positif.
À y regarder de plus près, cependant, les choses ne sont pas aussi simples. Il n'est pas sûr, après tout, que, même à l'heure de la technologie triomphante, la philosophie soit en aussi mauvaise posture que nous venons de le dire. Il est sans doute exagéré, en effet, de considérer que les avancées scientifiques, aussi remarquables soient-elles, invalident ipso facto toute pensée philosophique. Loin de marquer sa disparition, la montée en puissance des sciences positives, et singulièrement celle des sciences de la nature, pourrait même lui donner une impulsion nouvelle en la libérant pour ses tâches essentielles. « La “philosophie”, écrit Heidegger, est dans la nécessité constante de justifier son existence devant les “sciences”. Elle pense y arriver plus sûrement en s'élevant elle-même au rang d'une science. Mais cet effort est l'abandon de l'essence de la pensée. La philosophie est poursuivie par la crainte de perdre en considération et en validité, si elle n'est science. On voit là comme un manque qui est assimilé à une non-scientificité » (Lettre sur l'humanisme). La philosophie n'a rien à gagner, en fait, à essayer de rivaliser avec la science. Elle ne peut que se renier en voulant prendre modèle sur elle. Sa démarche n'est pas comparable à la sienne, car son ambition est différente. Elle a non pas à explorer méthodiquement l'étant, mais à se remémorer la vérité toujours déjà oubliée de l'être. « Une telle pensée n'a pas de résultat. Elle ne produit aucun effet. Elle satisfait à son essence du moment qu'elle est » et « laisse l'Être-être ». Cette pensée ne progresse pas, mais régresserait plutôt. Elle s'enquiert de ce qui est relégué ou occulté dans et par la science. Elle délivre un savoir, mais ce savoir n'est pas une connaissance. Il correspond à une plus haute discipline de l'esprit, à ce que Husserl appelle « science rigoureuse », pour la distinguer de la science exacte, ou à ce que Heidegger nomme pensée méditante, par opposition à la pensée calculante.
Les progrès de la science non seulement n'invalident pas la pensée philosophique, mais la rendent même, d'une certaine façon, nécessaire. Les illusions scientistes une fois dissipées, la vacuité du positivisme ou de l'empirisme démasquée, il est à douter, en effet, que la science, qu'elle le veuille ou non, puisse se passer longtemps de la philosophie. Non pas que la philosophie soit en mesure de l'aider à tirer au clair ses méthodes ou à formuler correctement ses propositions, mais parce que la philosophie, de manière plus radicale et plus souterraine, ouvre l'espace au sein duquel la science se déploie. Au fond, il n'y a pas de science sans présupposé. Toute science repose sur une décision métaphysique implicite relative à l'être ou à l'essence du domaine qu'elle explore. Cela est vrai de la science antique comme de la science moderne. La physique contemporaine, en particulier, demeure tributaire du « projet mathématique de la nature », projet philosophique opéré par Galilée. Mais la science a besoin de la philosophie en un autre sens. Elle décrit ce qui est, mais ne se prononce jamais sur ce qui doit être. Elle fournit des moyens d'action, mais demeure indifférente aux fins poursuivies. Elle relève de la rationalité instrumentale, et non de la rationalité objective. Elle demeure, en tant que telle, insensible aux valeurs : la science est, comme on dit, axiologiquement neutre. C'est sans doute la raison pour laquelle on voit aujourd'hui se multiplier, comme autant de garde-fous, des comités d'éthique, ces instances de réflexion censées la guider ou tout au moins tracer les limites de son action. La victoire de la science sur la philosophie, partout célébrée et jamais sérieusement mise en question, pourrait bien être, de ce point de vue, une victoire à la Pyrrhus. Devenue autonome, délivrée de tout ancrage et séparée de son origine, la science s'avère incapable de répondre à toutes les attentes placées en elle, et finit par engendrer une sorte de désarroi. On comprend mieux alors la tentative de certains scientifiques qui essaient de renouer le fil du dialogue apparemment interrompu entre la science et son ancienne compagne. Cela veut dire non pas que la science doit tenir lieu de philosophie, mais qu'elle doit simplement retrouver son ambition première, qui est de comprendre le monde, et pas seulement de le calculer.

Tiré de: © Encyclopædia Universalis 2006, tous droits réservés

dimanche, octobre 28, 2007

Le divan et la table à café à vendre sur Ravezone



Ce message se veut une salutation spéciale pour les Ravezoniens
et un message publicitaire personnel (je m'en excuse d'ailleurs).

175 le divan
125 la table

samedi, octobre 27, 2007

18 heures passés au gifric depuis 48 heures



Passionnant, dévorant, esseulant, bouillant, surprenant, effrayant, prenant, saisissant...

Quelques mots pour décrire l'expérience.

J'ai vu comment le névrosé, pris dans son fantasme de séduction, tente de réagir dans la scène sociale à ce qui lui arrive et à l'intérieur de lui. Visa le noir, tua le blanc!

Le trou dans l'être, c'est l'objet, le manque à être.

J'ai vu également comment le traumatisme fait effraction (Hallucination ou la voix de l'objet) dans le sujet. C'est ce qui le surdétermine par dessus les conditions neuro-bio-chimique, l'articulation des quatres discours socials (Max weber) et cet espace qui le cause.

Ce qui peut faire basculer l'être humain dans la décision de suivre ce qui va le mener jusqu'au bout (Jouissance-mort) bien au delà des principes de plaisir-réalité, c'est la réponse à l'effraction en regard de l'éthique du sujet.

"Chérie vient voir les canards, tu va voir, c'est vraiment intéressant!"

vendredi, octobre 26, 2007

Avant-première de Jorane



C'est une Jorane affirmée et bien en selle qui nous a transporter dans son univers ce soir.

Jorane, transformée par l'epérience de donner la vie, prend la parole avec sa langue natale, le français.

L'ambiance était à la découverte. Les viollencellistes, contre-bassistes, clavieriste, batteurs et guitariste nous ont livrés une prestation musicale rigoureusement interprétée (Je dirais "tight"). Le son fût majoritairement organique à l'exception de deux pièces où la techno est apparue.

De son côté, à l'écoute de sa voix, le public était pendu à ses mots.

Le son durant sa version "black métal" de "Éléphant blanc" m'a littéralement vissé à mon fauteuil pour dévisser et bondir à la fin de la pièce et crier, de toute mes forces: "T'es donc ben métal Jorane?"
Elle a rit et répondu avec une question: "pas trop quand même?"

Voilà, ce sont les mots que j'ai échangé avec Jorane. Il n'y avait qu'elle et moi durant quelques secondes précieuses. J'assume tout à fait mon côté "groupie" puisque j'y prend beaucoup de plaisir.

En terminant, je remercie Jorane pour nous faire entendre ce qui n'existe pas dans la réalité (réalité psychique) avec autant de créativité (Jorane ne sonne jamais pareil d'une représentation à l'autre). Je me prosterne devant un tel travail. Bravo!

dimanche, octobre 21, 2007

Fernand Pelez



Cette toile vaut la peine d'être vu comme l'ensemble des oeuvres de la salle Paris populaire 1900 actuellement exposé au Musée des Beaux arts du Canada. L'autre salle, celle où il est question de la bourgeoisie m'a ennuyée et même irritée.

Je vous invite à visiter la salle, au rez-de-chaussez, avant de quitter pour y trouver des photographies de l'effet de l'étalement urbain de cette même bourgeoisie (version 2007) aujourd'hui appelée à se construire des chateaux débiles dans les banlieux des villes afin de répondre aux "idéaux" formatés pour faire rouler l'économie.

samedi, octobre 20, 2007

En 1960 Jacques Lacan écrivait:



Quoi qu'il en soit, ce que le sujet trouve en cette image altérée de son corps [moi], c'est le paradigme de toutes les formes de la ressemblance qui vont porter sur le monde des objets une teinte d'hostilité en y projetant l'avatar de l'image narcissique, qui, de l'effet jubilatoire de sa rencontre au miroir, devient dans l'affrontement au semblable le déversoir de la plus intime agressivité.

dimanche, octobre 14, 2007

La difficulté de mettre en mot l'inconscient



Nous avons parlé de conceptions de l'inconscient, comme si ces conceptions portaient sur une réalité effective, qu'il s'agirait simplement d'expliquer. Or l'inconscient échappe par nature à la conscience, et avec elle à toute expérience qui permettrait de le mettre en évidence, de le donner "à voir"!

Sigmund Freud

L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c'est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être retrouvée ; le plus souvent déjà elle est inscrite ailleurs. A savoir : - dans les monuments : et ceci est mon corps (...) où le symptôme hystérique montre la structure d'un langage et se déchiffre comme une inscription qui, une fois recueillie, peut sans perte grave être détruite ; - dans les documents d'archives aussi : et ce sont les souvenirs de mon enfance (...) ; - dans l'évolution sémantique : et ceci répond au stock et aux acceptions du vocabulaire qui m'est particulier (...) ; - dans les traditions aussi (...) qui sous une forme héroïsée, véhiculent mon histoire ; - dans les traces, enfin, qu'en conservent inévitablement les distorsions, nécessitées par le raccord du chapitre adultéré dans les chapitres qui l'encadrent -


Jacques Lacan

Trentmoller ou la culture électronique berlinoise



C'est le buzz du moment et on comprend rapidement pourquoi au contact du spectacle qui intègre un visuel d'enfer (extraits télévisuels des années cinquante) à une musique groovy qui a du "torq". Les musiciens étaient en feu et le leader animait la soirée comme un lion dans la jungle des djs qui se trouvaient dans la salle. Pour plus de détail concernant le show, allez lire les détails sur les "après évènements" dans le forum Ravezone.

Un 9 sur 10 sérieusement.

Salutation à Dave, l'aiguiseur de couteau!
Clin d'oeil à l'intensité de notre danse sur "Moan".

samedi, octobre 13, 2007

Sa me di

Willy Appllon a déjà dit, à l'intérieur d'un séminaire, parlant des personnes qui l'attaquaient personnellement au lieu de se centrer sur l'objet de son travail;

"On attaque toujours quelqu'un par son symptôme".

samedi, octobre 06, 2007

(Swedish) Death Polka



Je n'imaginais pas qu'à Québec, il y avait des jeunes autant allumés et solidaires dans le monde des arts.

La musicalité de l'évènement a surpassé toute mes attentes. Du classique à l'anti-pop, les musiciens sur scènes ont fait vibrer leurs instruments jusqu'à ce que l'émotion diffusé soit palpable. C'est sûr que les paroles "you will never see your mother again" qui se présente à moi dans le cadre d'une église avec des violoncelles qui pleurent m'ont rappelé un évènement tragique remontant à plus de 15 ans déjà.

Assise dans l'impressionante chapelle, j'ai assistée au travail musical du pianiste-violoncelliste, du guitariste-chanteur qui, entourés d'une demi-douzaine de violoncellistes et d'un coeur de 20 étudiants adolescents, nous ont fait voyager dans un espace de conte illustré par un fanzine avec un grand professionalisme. Quand j'ai quittée la représentation, après une ovation debout bien méritée, j'ai pensée: "on est rendu à une autre génération de spectacle".

Ça m'a rempli d'espoir!

Merci Pascal pour l'invitation.

jeudi, octobre 04, 2007

Fermez les yeux, bouchez vos oreilles et surtout...



Ne dites rien!

Durant ce temps, la planète se dégrade dix fois plus rapidement que toutes les prédictions scientifiques même les plus contestées (car jugées "farfelues et irréalistes" encore il y a 5 ans).

Quand tu dis que mêmes les plus grandes pétrolières au monde reconnaissent le besoin urgent d'agir... Tout porte à croire que le non-retour est commencé et que la banquise Arctique risque de disparaître complètement d'ici...un an ou deux!

"Une heure sur Terre" à Radio-Canada, c'est une immense taloche en arrière de la tête.

L'écran sur lequel vous lisez ces mots a probablement été conçu en chine dans une vieille usine d'état quelques part dans un village en périphérie là où l'on pollue la vie de 500 000 000 de chinois mourants de maladies reliés à l'eau qui ressemble d'avantage à de l'encre noire.

Made in China, c'est ça.

dimanche, septembre 30, 2007

Version go-girl de Frank, le garçon boucher



La théorie de Jean-Pierre Roudin se voit à la télévision en ce moment. On y apprend comment le regard de l'homme change au fur et à mesure qu'il voit le monde au travers des outils qui permettent de calculer des nombres toujours plus petits.

Je me repasse la pièce et les souvenirs sont brutaux et sublimes (les voix surtout).
La pendaison et l'intimité de la mère. La trompette qui ne joue rien et la désertification du père.
Les femmes derrières les habits, l'unicycliste, l'oncle festif et surtout le petit garçon "en marge du cadre".
Texte sombre dans une mise en scène colorée, "petit cochon" devenu grand ne retrouve pas son ami à travers ce monde inadéquat pour lui.

La langue est d'une extrême simplicité et on voyage dans les fragments des souvenirs perdus de Frank.

"Je m'appelle P'tit cochon."
"Qu'est-ce que tu ferais si tu gagnais cent millions de milliard de dollars?"

lundi, septembre 17, 2007

Vinyl junkie



L'ouverture du Platine affecte sauvagement l'état de mon compte de banque.
J'ai juste hâte de faire une autre soirée DJ Go_Girl en délire!

vendredi, septembre 14, 2007

Cour d'anatomie du corps pour 30$






Nous sommes en 2007. Il est désormais possible d'en apprendre plus en une heure de visite qu'en cinq ans de cour de médecine dans années soixante. C'est comme ça. L'information spécialisée sort des chasses gardés et c'est l'oeuvre du "progrès". L'espace-temps s'en trouve substantifié et accéléré.

Une dizaine d'expositions comme celle-ci voyage à travers le monde. Depuis quelques mois, elles marquent l'histoire de l'humanité pour toujours. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas ce que notre "sac de peau" contient.

Une petite cigarette avec ça? Une patate frite graisseuse?
Allez, on zap rapidement entre deux info-spectacles!

dimanche, septembre 02, 2007

Suivi post party "Lessies on X"



Devinez quoi? Vous reconnaissez la leader charismatique du groupe électro-trash sur la photo prise dans mon salon?

Hé oui! Les quatres filles du groupes sont débarquées chez moi pour passer une petite heure avec nous avant le spectacle!

Surprise et étonnement au Rendez-vous!!!!! La machoire m'a débarquée, j'était estomaquée!

Elles ont répondu à la requête tel un message dans une bouteille jetée à la mer (un email envoyé à la compagnie de disque).

Si vous étiez du show, vous avez sans doute remarqué le remerciement spécial qu'elles nous ont adressée! J'ai retrouvé mes quinzes ans!

Le mots qui me reste en tête (le dernier prononcé) pour décrire l'ambiance de notre petite fête est : EXCEPTIONNELLE!

Merci encore les "Lesbians on exctasy" pour le buzz incroyable de vous voir apparaître dans le cadre de porte!

MJ

Le show était excellent. Merci également à mes invités d'avoir "embarqués dans le trip LOE"!

mardi, août 28, 2007

Party "Before Lesbians on exctasy"



Ce vendredi de 18h00 à 22h00 (tout juste avant le show de 22h30 au Cabaret Le Drag)
Venez souligner la fin de l'été et la fierté de votre choix!
Apportez un fromage, un fruit et un vin!
DJ Go_Girl aux tables tournantes et chef Lionne aux tables de bouffes!

Une invitation a même été lancée aux membres du groupe de lesbos en furie!

Hola! Fiesta! Bienvenudos!

dimanche, août 26, 2007

Le clivage chez Hugo Chaves



Je n'arrive pas à me faire une idée de cet homme. D'un côté, il est homme d'affaire qui impose ses règles dans ses transactions pétrolières avec le marché mondial (il force Bush à avoir des instances "privés-étatiques" avec des normes sociales) et de l'autre, il redonne les pétrolière au peulple et par le fait même, lui redonne une dignité et des services concrets qui améliorent la qualité de vie des gens qui y habitent. Il utilise les médias pour expliquer, échanger et entendre ce que le peuple a à dire. Il aurait pris un place importante dans les communications. On peut le voir dans une émission de télévision hebdomataire qui peut durer jusqu'à cinq heures.

Qui est cet homme?

L'homme d'affaire au service du peuple (l'homme qui peut tuer et qui ne tuera pas) ou le tueur déguisé qui organise le massacre?

Dites ce que vous en penser...

dimanche, août 19, 2007

Une rencontre bien spéciale



Aujourd'hui, j'ai eu droit à la surprise et au spectacle d'une "maman ours" se levant droit au ciel pour me regarder en "face à face" et je fût ébloui par le reluisant du pelage de l'ours noire. Ce moment est arrivé tout juste après que Marcou freina brusquement parce qu'il se trouva devant deux oursons avec leur mère. Ils barraient la trail qui descend le versant sud du Mont Ste-Anne quand tu arrives de l'indiana Jones (on cherchait la coulée comme des perdus). Il y a eu des mots d'amitié et ce fût scellés par l'apparition de cet animal sauvage.

C'est la vie.

mardi, août 07, 2007

Jeff Mills aux tables tournantes


Le lavage de cerveaux en liberté




La convergence fait par des hommes fortunés et habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts, "cannibalisation de l'information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités: la "communication" constitue l'instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures".

Ces propos sont tiré d' un entretien accordé au journaliste Daniel Mermet, l'intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. En voilà un qui n'a pas renoncé à changer le monde malgré la pédagogie de l'impuissance martelée par les média.

À lire ce mois-ci dans le Monde diplomatique.

lundi, août 06, 2007

Un film intelligent et soigné



La beauté du temps.

Un film complet sans violence. Un film qui fait du bien.
L'être humain en perspective avec le temps.
Très contemporain, épuré, drôle et avec un air d'opéra qui vous suivra jusque dans vos plus beaux rêves éveillés.

Je vous le recommende chaudement.

La rivière St-Maurice



Le cour d'eau le plus pollué des années 60...
quarantes ans d'arrêt de pollution, 10 millions d'investissement et un mandat de premier ministre du Canada plus tard...

On peut maintenant s'y baigner!
Incroyable non?

Tu as perdu ton festival de théâtre de rue mais tu as toujours ce majestueux cour d'eau qui traverse la ville!
C'est bientôt le temps de la course à cannots!
À tantôt Shawinigan!

dimanche, août 05, 2007