Psychose: Diagnostic ou étiquette?:
C'est la même chose. Vous regarder avec vos yeux la psychose et votre regard porte sur l'autre, cet étranger que vous ne connaissez pas.
Je vous raconte une scène qui est arrivée durant la matinée. Le docteur Roy fait des blagues sur la rivalité "Québec-Montréal" (incluant les références au maire Labaume, à son stade ainsi que sa future coupe Stanley) et parle des résultats idéaux auxquels il aimerait bien être le détenteur. Il échappe une phrase qui dit que "les noirs qui arrivent dans un milieu majoritairement blanc ont plus de chance de développer une psychose". Interpellée, une femme noire se lève et demande si c'est bien ce qu'elle a entendue. Il composera une réponse qui durera dix minutes et qui se terminera par une étude faite en Hollande où l'on fait, semble-t-il, état d'une corrélation entre la psychose et la qualité d'accueil d'un pays face à ces immigrants.
Intéressant.
Une autre scène: Luc Vigneault, ex-psychiâtrisé, porte-parole des usagers à l'Assemblée Nationale prend la parole et dit: "Bonjour, je suis schizophrène et donc l'objet de vos recherche..."
Hilarant de pertinence.
Dans un vidéo où l'on voit un jeune homme atteint par la psychose et en "réadaptation" (comme on fait avec les handicapés physiques) depuis une clinique spécialisée de Montréal, je retiens une parole qu'il a dit: "Je modèle mes objectifs de vie maintenant" et "je prend ma médication même si la médication a fuckée la vie de ma grand-mère ainsi que celle de mon père".
La psychiatrie continue de faire des programmes qui modèlent des façons d'agir ayant pour objectif de ne pas "dérangerositer" le voisinage.
Criant de vérité.
