Le film de 1975 est numérisé et disponible sur vos tablettes DVD.
Courrez vous le clouer.
Il y a des références analitiques, historiques, politiques, artistiques et sociologiques.
Un bijou de cinéma comme il s'en fait trop peu.
On a l'impression qu'il a été tourné hier tellement le rythme est soutenu.
C'est, en autre, une petite incursion sur l'origine du mouvement impressioniste.
6 commentaires:
On dirait du sang sur le drap ...
Munch était, semble-t-il, un type anxieux car il était placé entre les exigences de sa famille bourgeoise et religieuse et sa génération d'amis et d'artistes qui remettaient en question l'ordre établi.
De plus, il a vu mourir plusieurs de ses frères et soeurs (incluant sa mère) de la tuberculose. Ce sont sans doute ces victimes de la vie qu'il tente de "dépeindre" avec tant d'émotion.
J'espère que ce qu'elle semble tenir dans sa main n'est pas ce que je pense ;)
OH MY GOD!!!!
Dis-moi pas que ...
Mais oui...
On dirait que...
Ah non!
Munch a réussi à traduire l'angoisse qui frappe la moitié de l'humanité et c'est Marc-André qui l'a repéré. Tiens donc!
Occulter une scène évidente de castration serait surement plus porteur de signification que de la repérer ;)
Un extrait d'une conférence de Jacques Lacan:
"Freud s'intéresse justement à cet achopement, à ce quelque chose qui vient de trébucher. Freud est aimanté par ces phénomènes, et c'est là qu'il va chercher l'inconscient. Là, quelque chose d'autre demande à se réaliser - qui apparaît comme intentionnel, certes, mais d'une étrange temporalité. Ce qui se produit dans cette béance, au sens plein du terme se produire, se présente comme la trouvaille. C'est ainsi d'abord que l'exploration freudienne rencontre ce qui se passe dans l'inconscient.
Or, cette trouvaille, dès qu'elle se présente, est retrouvaille, et qui plus est, elle est toujours prête à se dérober à nouveau, instaurant la dimension de la perte."
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