lundi, juin 11, 2007
Société et psychose
Voici ce que disait le téléviseur (Radio-Canada) aujourd'hui: "Les thérapeutes du 388, un centre spécialisé dans le traitement de la psychose des jeunes adultes à Québec, craignent d'être forcés de cesser leurs activités."
Bla bla bla... Un différend oppose le centre à la direction de l'hôpital Robert-Giffard concernant l'approche pour le traitement de la psychose. ah AH!!!! Le chat est sorti du sac! Les médias le rapportent simplement mais efficacement, le tout en 30 secondes.
J'ai remarqué le fait qu'ils ont fait un beau lapsus, "GRIS-FRIC" au lieu de dire "GIFRIC", qui en dit long sur leur point de vue. C'est l'inconscient collectif qui est sollicité ici.
Un brin de lecture psychanalytique ça vous dit?
(Extrait de Eros et civilisation)
"Alors que la psychanalyse reconnaît que la maladie de l'individu est en dernière analyse causée et entretenue par la maladie de la civilisation, la thérapeutique psychanalytique vise à soigner l'individu de manière qu'il puisse continuer à fonctionner comme partie d'une civilisation malade sans capituler complètement devant elle."
"La névrose et la psychose sont toutes les deux une expression de la rébellion du ça contre le monde extérieur, de sa douleur, de sa rétiscence à s'adapter à la nécéssité -Ananké- , ou si l'on préfère, de son incapacité à le faire"
Ce qu'en dit le 388 en 2007:
"Le Centre allie un programme intensif d'activités socio-culturelles et artistiques, au traitement psychiatrique et à la cure analytique. Il vise la réarticulation sociale du psychotique en lui donnant les moyens de retrouver une vie sociale active et participative. L'accent est mis sur la responsabilisation du psychotique que soutiennent la compréhension et la gestion de ce qui cause ses difficultés. Le traitement est étroitement lié à une formation clinique continue des intervenants et à des activités de recherche opérationnelle."
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