dimanche, octobre 28, 2007
Le divan et la table à café à vendre sur Ravezone
Ce message se veut une salutation spéciale pour les Ravezoniens
et un message publicitaire personnel (je m'en excuse d'ailleurs).
175 le divan
125 la table
samedi, octobre 27, 2007
18 heures passés au gifric depuis 48 heures
Passionnant, dévorant, esseulant, bouillant, surprenant, effrayant, prenant, saisissant...
Quelques mots pour décrire l'expérience.
J'ai vu comment le névrosé, pris dans son fantasme de séduction, tente de réagir dans la scène sociale à ce qui lui arrive et à l'intérieur de lui. Visa le noir, tua le blanc!
Le trou dans l'être, c'est l'objet, le manque à être.
J'ai vu également comment le traumatisme fait effraction (Hallucination ou la voix de l'objet) dans le sujet. C'est ce qui le surdétermine par dessus les conditions neuro-bio-chimique, l'articulation des quatres discours socials (Max weber) et cet espace qui le cause.
Ce qui peut faire basculer l'être humain dans la décision de suivre ce qui va le mener jusqu'au bout (Jouissance-mort) bien au delà des principes de plaisir-réalité, c'est la réponse à l'effraction en regard de l'éthique du sujet.
"Chérie vient voir les canards, tu va voir, c'est vraiment intéressant!"
vendredi, octobre 26, 2007
Avant-première de Jorane
C'est une Jorane affirmée et bien en selle qui nous a transporter dans son univers ce soir.
Jorane, transformée par l'epérience de donner la vie, prend la parole avec sa langue natale, le français.
L'ambiance était à la découverte. Les viollencellistes, contre-bassistes, clavieriste, batteurs et guitariste nous ont livrés une prestation musicale rigoureusement interprétée (Je dirais "tight"). Le son fût majoritairement organique à l'exception de deux pièces où la techno est apparue.
De son côté, à l'écoute de sa voix, le public était pendu à ses mots.
Le son durant sa version "black métal" de "Éléphant blanc" m'a littéralement vissé à mon fauteuil pour dévisser et bondir à la fin de la pièce et crier, de toute mes forces: "T'es donc ben métal Jorane?"
Elle a rit et répondu avec une question: "pas trop quand même?"
Voilà, ce sont les mots que j'ai échangé avec Jorane. Il n'y avait qu'elle et moi durant quelques secondes précieuses. J'assume tout à fait mon côté "groupie" puisque j'y prend beaucoup de plaisir.
En terminant, je remercie Jorane pour nous faire entendre ce qui n'existe pas dans la réalité (réalité psychique) avec autant de créativité (Jorane ne sonne jamais pareil d'une représentation à l'autre). Je me prosterne devant un tel travail. Bravo!
dimanche, octobre 21, 2007
Fernand Pelez
Cette toile vaut la peine d'être vu comme l'ensemble des oeuvres de la salle Paris populaire 1900 actuellement exposé au Musée des Beaux arts du Canada. L'autre salle, celle où il est question de la bourgeoisie m'a ennuyée et même irritée.
Je vous invite à visiter la salle, au rez-de-chaussez, avant de quitter pour y trouver des photographies de l'effet de l'étalement urbain de cette même bourgeoisie (version 2007) aujourd'hui appelée à se construire des chateaux débiles dans les banlieux des villes afin de répondre aux "idéaux" formatés pour faire rouler l'économie.
samedi, octobre 20, 2007
En 1960 Jacques Lacan écrivait:
Quoi qu'il en soit, ce que le sujet trouve en cette image altérée de son corps [moi], c'est le paradigme de toutes les formes de la ressemblance qui vont porter sur le monde des objets une teinte d'hostilité en y projetant l'avatar de l'image narcissique, qui, de l'effet jubilatoire de sa rencontre au miroir, devient dans l'affrontement au semblable le déversoir de la plus intime agressivité.
dimanche, octobre 14, 2007
La difficulté de mettre en mot l'inconscient
Nous avons parlé de conceptions de l'inconscient, comme si ces conceptions portaient sur une réalité effective, qu'il s'agirait simplement d'expliquer. Or l'inconscient échappe par nature à la conscience, et avec elle à toute expérience qui permettrait de le mettre en évidence, de le donner "à voir"!
Sigmund Freud
L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c'est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être retrouvée ; le plus souvent déjà elle est inscrite ailleurs. A savoir : - dans les monuments : et ceci est mon corps (...) où le symptôme hystérique montre la structure d'un langage et se déchiffre comme une inscription qui, une fois recueillie, peut sans perte grave être détruite ; - dans les documents d'archives aussi : et ce sont les souvenirs de mon enfance (...) ; - dans l'évolution sémantique : et ceci répond au stock et aux acceptions du vocabulaire qui m'est particulier (...) ; - dans les traditions aussi (...) qui sous une forme héroïsée, véhiculent mon histoire ; - dans les traces, enfin, qu'en conservent inévitablement les distorsions, nécessitées par le raccord du chapitre adultéré dans les chapitres qui l'encadrent -
Jacques Lacan
Trentmoller ou la culture électronique berlinoise
C'est le buzz du moment et on comprend rapidement pourquoi au contact du spectacle qui intègre un visuel d'enfer (extraits télévisuels des années cinquante) à une musique groovy qui a du "torq". Les musiciens étaient en feu et le leader animait la soirée comme un lion dans la jungle des djs qui se trouvaient dans la salle. Pour plus de détail concernant le show, allez lire les détails sur les "après évènements" dans le forum Ravezone.
Un 9 sur 10 sérieusement.
Salutation à Dave, l'aiguiseur de couteau!
Clin d'oeil à l'intensité de notre danse sur "Moan".
samedi, octobre 13, 2007
Sa me di
Willy Appllon a déjà dit, à l'intérieur d'un séminaire, parlant des personnes qui l'attaquaient personnellement au lieu de se centrer sur l'objet de son travail;
"On attaque toujours quelqu'un par son symptôme".
"On attaque toujours quelqu'un par son symptôme".
samedi, octobre 06, 2007
(Swedish) Death Polka
Je n'imaginais pas qu'à Québec, il y avait des jeunes autant allumés et solidaires dans le monde des arts.
La musicalité de l'évènement a surpassé toute mes attentes. Du classique à l'anti-pop, les musiciens sur scènes ont fait vibrer leurs instruments jusqu'à ce que l'émotion diffusé soit palpable. C'est sûr que les paroles "you will never see your mother again" qui se présente à moi dans le cadre d'une église avec des violoncelles qui pleurent m'ont rappelé un évènement tragique remontant à plus de 15 ans déjà.
Assise dans l'impressionante chapelle, j'ai assistée au travail musical du pianiste-violoncelliste, du guitariste-chanteur qui, entourés d'une demi-douzaine de violoncellistes et d'un coeur de 20 étudiants adolescents, nous ont fait voyager dans un espace de conte illustré par un fanzine avec un grand professionalisme. Quand j'ai quittée la représentation, après une ovation debout bien méritée, j'ai pensée: "on est rendu à une autre génération de spectacle".
Ça m'a rempli d'espoir!
Merci Pascal pour l'invitation.
jeudi, octobre 04, 2007
Fermez les yeux, bouchez vos oreilles et surtout...
Ne dites rien!
Durant ce temps, la planète se dégrade dix fois plus rapidement que toutes les prédictions scientifiques même les plus contestées (car jugées "farfelues et irréalistes" encore il y a 5 ans).
Quand tu dis que mêmes les plus grandes pétrolières au monde reconnaissent le besoin urgent d'agir... Tout porte à croire que le non-retour est commencé et que la banquise Arctique risque de disparaître complètement d'ici...un an ou deux!
"Une heure sur Terre" à Radio-Canada, c'est une immense taloche en arrière de la tête.
L'écran sur lequel vous lisez ces mots a probablement été conçu en chine dans une vieille usine d'état quelques part dans un village en périphérie là où l'on pollue la vie de 500 000 000 de chinois mourants de maladies reliés à l'eau qui ressemble d'avantage à de l'encre noire.
Made in China, c'est ça.
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